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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 22:18

 



Conférence à laquelle j'ai assisté le 3/04/09 - Faite par Elizabeth Rojas.

Dans le monde, il y a 3 millions de personnes qui souffrent en cachette. 
Il est essentiel d'amener ces personnes vers plus de plaisir qui est la contrepartie de la douleur. 
Pour les douleurs dues aux maladies, pertes, accidents, il reste souvent comme séquelle le syndrome post traumatique ( SPT ) 

L'approche multifactorielle doit se faire :
- Physique
- Psychique
- Sociale

Elle doit être complète :
- Modification du style de vie 
- Mise en place d'un mode de communication plus salutaire (biodanza)


 1 - Les statistiques

- La douleur est dite chronique quand elle se poursuit au delà de 6 mois.
- La douleur chronique ne quitte pas le sujet
- Elle peut être liée à une maladie, une déficience, à un accident, à une perte 
- Elle est la plus grande cause d'incapacité qui porte atteinte à la vie 

2 - Douleurs chroniques et activités physiques :

- La première conséquence de la pathologie douloureuse est le ralentissement des activités physiques
- La corrélation entre la diminution de la douleur et l'augmentation de la force musculaire est bien existante 


Le plaisir permet de secréter une hormone contre la douleur: la dopamine.
Les privations de sommeil sont liés aux troubles de l'humeur .


La maladie douloureuse chronique doit décentrée son regard de la douleur vers les difficultés qu'elle cache.

- Activité physique tous les jours
- Changer d'emprunte, se donner le moyen de se remémorer le plus souvent possible le plaisir



 Quelques traits de personnalité des douloureux chroniques:

1 ) Vision catastrophique de la vie, liée à la douleur, au handicap social et à la détresse psychologique. Il existe aussi un facteur de rumination.
2 ) L'alextimie:difficulté à exprimer ses sentiments.
                        incapacité à comprendre ses sensations et sentiments. Les malades chroniques se protègent de la souffrance en travaillant l'indifférence affective.
3 ) Activité incessante depuis toujours et besoin d'être soutenu, personnalité histrionique et indépendante. Hyperactif, affairement et agitation (activités, investissement pour un équilibre de vie.
Manque d'autonomie par manque d'activité du aux douleurs chroniques.
4 ) Le poids de la colère : souvent connotée négativement avec la tristesse et la peur. Garante de notre territoire empiété, défense de notre intégrité physique. Ou psychisme bafoué par un individu, un évènement ou un système. Elle refuse ce qui est vécu comme une injustice.
Elle peut se transformer en douleur si elle est réfrénée, caractère coléreux.
5 ) L'importance des deuils: les 3 phases; l'état de choc, la phase dépressive, l'acceptation.
Il y a récurrence chez les douloureux chroniques des évènements traumatiques : pertes, deuils.
Il y a impossibilité à exprimer les souffrances dans un contexte familial ambiant à contre courant.
Chaque réminiscence d'évènement douloureux suffit à provoquer des douleurs.
La mémoire d'un trauma: Il faut un changement dans la colère et la frustration pour modifier les symptômes douloureux.
L'acceptation est associée à une moindre valeur.
Parler de sa douleur.

Les douleurs chroniques et les troubles du sommeil:
- Il y a souvent association des deux. Les douleurs chroiniques provoquent une avancée du sommeil paradoxal, en raison d'une baisse de l'ocytocine et de la prolactine. Ce qui donne des efforts musculaires insupportables. Ces douleurs liées aux troubles du squelette provoquent une faible aptitude à jouir de la vie.



Effets de la biodanza 

1 -  Renforcer l'identité par la danse et la musique

& Nourrir les cellules de joie et de plaisir 
& Trouver de nouvelles motivations pour vivre 
& Intégrer des ensembles plus vastes que le MOI

2 -  Méthodologie vivencielle

& Vitalité-repos-retrouver l'équilibre perdu 
& Proposer des danses pour un début de deuil.
& Ouverture à soi et aux autres, à la Vie, au monde.
& Expression des émotions : alléger le corps des souffrances.
& Adoucir la gestion du temps: vivre le moment présent.

3 - L'homme humain a besoin d'appartenir à un groupe

& Le regard est la voie sensorielle la plus émouvante.
& Les douloureux chroniques qui sont entourés soufffrent 10 fois moins.

4 - Commencer à ouvrir son corps, c'est développer la confiance.

& Le toucher aimant, bienveillant comme mécanisme subtil d'ouverture.
& La reconnaissance du corps par le toucher.

5 - La caresse comme mécanisme de guérison.

& Dérigidifier le corps, rigidité mise en place pendant les vécus difficiles.

6 - Les effets de la parole.



La biodanza transmute la douleur en plaisir

 
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 22:15



C''était une journée très intéressante, avec la matinée consacrée aux abuseurs, les conférenciers étaient: Maitre de conférence en fac de droit,assistante sociale,  psychologue-psychosociologue,magistrat, et une association d'aide aux victimes d'abus sexuels.

 L'après midi a commencé par une présentation d'une association d'aide aux victimes d'inceste avec présentation de cas. Puis une table ronde avec: Assistante sociale, avocate, pédiatre, psychiatre et présidente de l'association sos-inceste.

Tout cela de bonne qualité et passionnant. A la fin, échanges avec la salle qui a duré au moins une heure, je ne pensais pas du tout intervenir mais il a été abordé la question du pardon et un intervenant a repris cela en posant une question ou en pointant quelque chose.J'avais trop envie de donner mon point de vue, et puis quelque chose me chiffonnait: une conférencière a dit que la prescription en justice ou le procès quelque soit le résultat, c'était bien, car cela mettait un terme à l'histoire, je ne suis pas d'accord avec cela, donc après avoir laissé le psychiatre parler ( j'ai oublié ce qu'il a dit à ce moment là) j'ai levé la main pour avoir le micro et voilà mes propos :

  "J'aimerais reparler du pardon, je pense que la démarche de pardon c'est comme a dit tout à l'heure le Dr R pour la reconstruction, une démarche intérieure propre à soi même, et personnelle et qu'on peut la faire seul sans la demande de pardon de l'abuseur (la personne du public qui est intervenue avait dit qu'il fallait être deux et que l'abuseur devait demander pardon) parce que quand l'abuseur est mort, on n'a pas le choix!!! Et c'est possible aussi de pardonner, c'est long et difficile mais possible.

 Et puis par rapport à la fin de l'histoire, je pense que la fin arrive avec la fin de la vie de la victime, il n'y a pas de fin sinon, il y a la fin de la souffrance avec la reconstruction, mais l'histoire fait partie de la vie jusqu'au bout!!!
Voilà ce que j'avais à dire.

Eh bien cela a été le silence total , avec des hochements de tête des professionnels qui semblaient approuver , et la journaliste qui animait le débat a conclu en disant que c'était une très bonne conclusion et que l'on pouvait s'arrêter là.

Deux personnes sont venues me trouver ensuite: une femme médecin qui m'a demandé dans quel secteur je travaillais, je lui ai répondu que j'étais seulement bénévole dans une association d'aide, et ancienne victime. Elle m'a remerciée et a dit que c'était un beau témoignage.
Une autre femme est venue me remercier car elle a dit qu'elle bouillait depuis 15 minutes et qu'elle n'osait pas parler, que j'avais dit ce qu'elle aurait aimé dire. Elle travaille dans le milieu social et est ancienne victime.

Vraiment je ne me reconnais plus, je n'étais pas stressée, j'aurais été très frustrée si je n'avais pas pu parler, mais heureusement c'est tout à la fin que ce besoin s'est fait ressentir.
Je suis vraiment contente de moi, fatiguée, mais contente...



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10 novembre 2007 6 10 /11 /novembre /2007 22:10


C’est quand on ne s’aime pas que l’on a besoin d’être aimé. C’est important de travailler sur l’estime de soi, apprendre à s’aimer.
Il faut sortir de la blessure d’enfance qui peut être une grande blessure, mais aussi un rejet d’un soir qui laisse une mémoire abandonnique.
Le temps n’existe pas dans l’inconscient. La blessure se réactualise et fait souffrir, elle nous manipule.
Dans le couple, elle sera rappelée. La souffrance prend des proportions disproportionnées.
La rencontre avec l’autre nous met en face de nos propres difficultés. Elle remet en cause.
L’autre va nous mettre en face de nos blessures d’enfance.
Beaucoup d’hommes ont ce besoin d’amour. Amour = Don.
Ce qui fait peur rend violent.
C’est la mâle peur qui se traduit par :
                                          {Peur de prendre le pouvoir
                                          {Peur d’aimer
                                          {Peur de la sexualité féminine   
                                            
          Comment faire ?

Culpabiliser l’autre, cela crée l’immaturité affective. Souvent on culpabilise pour mieux dominer.
 
      Transformations à faire sur soi :

A la retraite c’est encore plus important de garder une part de mystère et d’indépendance.
Il faut aussi sortir de la possessivité, l’amour ne donne aucun droit. Sortir du sentimentalisme.
Le couple sentimental est un couple fragile.
Dans un couple il y a trois personnes : les deux conjoints + la relation.
Communiquer, c’est écouter et faire répéter.
Aimer, c’est aimer la liberté de l’autre. C’est une fidélité d’idéal, d’engagement sans contrainte.
C’est essentiel de se réconcilier pour construire un nouveau couple.
      Ce que l’on peut changer :
 
  Le besoin d’être aimé (fusionnel et obsessionnel) car il rend inapte à aimer. Celui qui est dans ce cas est un mendiant d’amour.
 Il aime à condition qu’on l’aime.
 Il est insatiable
 Il est inquiet
 Il est soupçonneux
 Il épuise et étouffe


 
     Harmoniser = Réconciliation
 
 
 
« L’amour est fait pour danser, pas pour panser »
 
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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 22:14


 Le pardon, source de guérison Le 4-10-2007



Lorsqu’il y a eu blessure, douleur, souffrance, on cherche à guérir. On fait souvent un lien entre souffrance et guérison. Quand on ne pardonne pas, on s’empoisonne soi-même la vie.
 Nous sommes malheureux tant que nous n’avons pas pardonné.
L’anti poison que je suis le seul à fabriquer est le pardon.
- Pourquoi ne pouvons nous pas pardonner
- Existe-t-il des offenses impardonnables ?
 Plusieurs difficultés peuvent compliquer les choses :

 - Pardonner à quelqu’un qui est mort
- Pardonner à la place de quelqu’un d’autre, quand la victime est décédée !!!
 Le pardon est une dynamique qu’il faut inscrire dans notre ligne de vie. Si l’on pense ne jamais pouvoir pardonner, on risque de ne jamais avoir de repos au fond de soi. C’est bien de chercher ce qui a été blessé en nous, pour savoir quoi pardonner. Il faut se convaincre que tout est pardonnable (pas facile !!!)
Pardonner n’est pas oublier, mais permet de passer à autre chose.
 Nous croyons que le pardon est possible en toute circonstance parce que nous sommes chrétiens.

 Pourquoi j’ai du mal à pardonner ?

 - Est-ce que je fais partie de ceux qui veulent toujours être gagnants ? de ceux qui se sentent forts ? Il faut être fort pour pardonner, nous ne sommes pas faibles en pardonnant.
Le pardon est possible à condition de le travailler dans sa propre vie, commencer par de petits actes de la vie courante. Il faut du temps, il faut être prêt. Quand on a pardonné, on retrouve la joie, la paix, la liberté.
Dans une situation précise, je pense : là je veux pardonner, je dois me mettre en chemin, entrer dans la démarche, c’est comme un glaçon qui va fondre, petit à petit. On peut pardonner à ceux qui nous ont quittés, il faut poser un geste de pardon sur notre histoire.
C’est bien d’avoir de la compréhension, de la reconnaissance : nos parents ont fait ce qu’ils ont pu avec ce qu’ils étaient On se libère, on casse le cercle infernal du mal subi et reproduit.
Comment casser ce cycle ?

 Le pardon est le seul à nous sortir de cet enfer.

- Que la personne soit là ou pas.
 - Qu’elle soit excusée ou pas.
- Pouvoir pardonner même quand il n’y a pas eu la reconnaissance du mal fait, ou pas la conscience.
 Le pardon est le geste fou que l’on pose pour casser des logiques qui empoisonnent les gens dans leur souffrance.
 C’est un geste gratuit, ne rien attendre en contrepartie.
C’est un geste individuel, libre et gratuit au fond de soi, dans le secret de son cœur.
C’est cette liberté dans la relation aux autres qui va nous guérir. Je ne suis plus la victime de celui qui m’a fait du mal, je ne m’empoisonne plus la vie, je débloque des situations et je suis le témoin.
Je ne suis pas prisonnier de mon passé, il y a aussi ce que je suis aujourd’hui et ce que je serai demain.
Quand le pardon est vrai, nous ne trouvons pas d’excuse pour celui qui nous a fait du mal, il ne faut pas mélanger.
Le pardon est utile même quand il n’y a plus de dialogue, car il va le nourrir. Même si l’autre ne veut pas de notre pardon, c’est Nietzsche qui disait :
 Et si je t’aime, qu’est ce que cela peut te faire ?
La justice ne se substitue pas au pardon. La justice des hommes ne règle pas le pardon.
Pardonner à un coupable avant qu’il ne finisse de purger sa peine ne change rien à la durée de celle-ci.



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Décision 23-10-11

J'ai pris une décision, je passe pas mal de temps le matin à parcourir les blogs (j'aime bien) et je laisse des commentaires, dorénavant j'en laisserai seulement à ceux qui laissent une trace de leur passage sur mon blog

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